En psychothérapie, on fait souvent retourner le patient vers son enfance. En thérapie brève, ce n’est pas systématique. Mais il est presque systématiquement plus facile de traiter un enfant qu’un adulte. En effet, les outils de thérapie brève, comme l’hypnose Ericksonienne ou la PNL (programmation neuro-linguistique), s’adaptent extrêmement bien aux jeunes interlocuteurs.
Cela est dû principalement à leur aspect ludique, créatif, faisant la part belle à l’imaginaire et au lâcher-prise. Si pour les adultes se laisser aller, se prendre au jeu est parfois difficile la première fois, on rencontre rarement les mêmes freins chez les enfants. C’est avec beaucoup de spontanéité et de conviction qu’ils se livrent aux expériences proposées par le thérapeute. Du coup, ces derniers accèdent bien plus aisément aux ressources nécessaires pour faire avancer la thérapie.
Par leur grande suggestibilité et leur aptitude à être à l’écoute de leurs ressentis, de leurs émotions, les enfants accentuent de façon impressionnante le travail initié au travers de la thérapie par l’hypnose. Et ceci quelle que soit la difficulté abordée. Spontanément sensibles aux symboles, aux histoires allégoriques, ils vont renforcer tout naturellement les effets de l’hypnose Ericksonienne ou de la PNL.
Ainsi, qu’il s’agisse d’énurésie ou de maux de ventre, d’insomnie ou de terreurs nocturnes, de jalousie exclusive ou de timidité excessive ou bien de problématiques plus traumatisantes telles que les phobies ou les abus sexuels, tout peut être abordé de manière à les rassurer et à les réconforter dans le jeu et le respect.
On a les problèmes de son âge. Cela ne signifie pas que lorsque l’on est petit, ils sont petits. Ils sont juste proportionnels à la taille, justement. Et pas moins grave ou moins douloureux que ceux des grands.
Il est certain qu’il y a des difficultés plus directement liées à l’enfance.
On voit les plus jeunes:
- l’acquisition du langage
- l’acquisition de la continence
- la séparation avec la maman
Puis, vers 3-4 ans:
- les difficultés d’endormissement et le sommeil
- l’apprentissage de l’intégration sociale
- l’agressivité
- les troubles comportementaux
- l’arrivée d’un petit nouveau dans la fratrie
- l’hyperactivité
- l’énurésie pendant la nuit, occasionnellement ou de manière récurrente
Ensuite, à partir de 5 ans:
- les cauchemars nocturnes
- les attitudes phobiques
- la peur
- la gestion de la séparation des parents
Enfin, au moment de la rentrée en Cour Elémentaire, la concentration, l’intégration, le harcèlement et les difficultés scolaires. Pour les parents, il n’est pas facile de trouver le bon interlocuteur : psychologues, pédo-psychiatres, médicaments ne suffisent pas toujours. Alors il reste la kinésithérapie, l’ostéopathie ou les thérapies brèves (hypnose Ericksonienne et PNL).
Dans la thérapie avec les enfants, la PNL présente l’avantage d’être amusante et active. L’enfant a le sentiment de jouer pendant le travail. Il ne reste pas assis sur une chaise à écouter ou à parler de ses problèmes. L’hypnose est elle aussi un excellent moyen de thérapie et elle est souvent employée par le psychologue ou l’hypnothérapeute. En effet, l’imagination enfantine est très féconde et la créativité de l’enfant va lui permettre d’identifier des mécanismes de remplacement positifs et d’assimiler l’apprentissage.
Cependant, il faut être conscient que rien ne pourra se faire, que l’intervenant soit un psychologue ou un autre thérapeute, si l’enfant n’a pas le désir réel de voir intervenir un changement. Mais si l’enfant est volontaire, alors le travail en hypnothérapie ou PNL peut permettre la détermination et la réalisation de solutions efficaces et adaptées.
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