Lorsqu’un individu vit une expérience particulièrement violente qu’il ressent comme une menace de son intégrité physique et psychique, on dit qu’il vit un traumatisme. En raison de la vulnérabilité psychologique qui est différente et propre à chacun, tel événement traumatogène pour l’un ne le sera pas pour l’autre. Ceci est fonction de l’histoire personnelle de chacun. Le champs des événements traumatogène est donc immense.
Au moment où se produit l’événement traumatique, la personne ressent donc que son intégrité est menacée. Cela se produit brutalement, de manière imprévisible. La personne voit ses capacités de réaction dépassées et est submergé par une émotion de totale détresse, de très grande peur ou d’isolement absolu. On observe alors une succession de réactions corporelles : tout d’abord le système parasympathique s’immobilise (tétanisation, souffle coupé), ensuite il réagit (tremblements, hyperventilation) avant d’adopter une attitude (crise de nerfs, fuite).
Une fois que l’événement a pris fin, arrive la phase de réaction normale au stress aigu (indifférence, anxiété). Mais il se peut qu’après qu’un certain laps de temps se soit écoulé, cette réaction évolue vers une manifestation symptomatique (cauchemars, angoisses, insensibilité). On désigne cela sous le terme de stress post-traumatique (ESPT). Celui-ci peut s’installer et même fonctionner de manière associée à d’autres problèmes (addictions, violence, dépression).
Si le courant psychanalytique privilégie le plan sémantique, en hypnose thérapeutique ou en PNL (Programmation Neuro-Linguistique), c’est le plan psycho-neurologique qui est surtout abordé. Le système neurologique, dans le cadre d’un traumatisme, voit se contrarier deux processus : celui de la survie (réaction face à une information brute) et celui de la réflexion (réaction face à une information traitée). En effet, alors que l’événement traumatique est terminé, le patient continue à le voir comme une actualité. Du coup, ayant l’impression d’être toujours en danger (ce qui est inexact), le patient met en place le processus de survie et non celui de réflexion. L’information reste pour lui non-traitée.
Les thérapies par l’hypnose Ericksonienne et par la PNL sont de ce fait spécialement adaptées au traitement des traumatismes. Effectivement, par le biais de l’état de conscience modifiée, le patient accède directement à son inconscient. Alors, aidé par le thérapeute, il va profiter de la transe hypnotique pour débloquer le système et mettre un terme à cette reproduction à l’infini de l’évènement traumatique. Ce qui est passé est définitivement fini, le processus de survie n’a plus à s’activer. Au contraire, c’est à une nouvelle réponse, en phase avec la situation réelle dans laquelle se trouve le patient, que celui-ci va pouvoir accéder. Avec des exercices de PNL cette nouvelle réponse va être installée et confortée. Le patient sortira alors de la phase post-traumatique dans laquelle il était enfermé. Ayant traité les syndromes post-traumatique par l’hypnose Ericksonienne et la PNL, le patient pourra rapidement et durablement constater une réelle amélioration de sa qualité de vie.
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